Encore des pommes... le cidre breton!

Le secret du cidre tient dans les proportions du mélange de pommes douces, douces-amères et amères. Alors que les variétés amères entrent pour 40% dans la composition du cidre, la pomme acidulée permet de l’éclaircir, de lui donner du piquant et de la fraîcheur.
En pays de Rance, le cidre participe à la tradition d’accueil. Voici peu, s’ils désiraient vous honorer, les habitants des campagnes vous recevaient au cellier vous offraient une bolée avant de vous précéder dans leur maison, soucieux de vous permettre d’apprécier la qualité de leur cidre. Une émulation régnait entre les cidriers : chacun s’efforçait de produire aussi bien sinon mieux que son voisin. Leur réputation était en jeu. Tâche redoutable car la durée de vie d’un cidre dépasse rarement une année…
Je vais remettre le cidre à l’honneur d’autant qu’il y a longtemps j’avais organisé une route des meilleurs cidriers de Bretagne. Si les saveurs de ce breuvage vous tentent, je vous recommande particulièrement les cidres de Coat-Albret de Loïc Berthelot et ceux de la ferme des Landes de Jehan Lefêvre… Sans oublier le Guillevic, ce champagne breton issu d’un monocépage de pommes, dans le golfe du Morbihan que j’aime particulièrement à l’apéritif !